Rodez
Malgré des études « faites sans plan, sans direction, sans suite au petit bonheur » François Fabié réussit le concours d'entrée à l'École Normale de Rodez dont il sort premier.
A la suite d'une visite du Ministre de l'Instruction Publique Victor Duruy qui remarque ses qualités, François Fabié bénéficie d'une bourse départementale pour être envoyé à l'École Normale Spéciale de Cluny, fondée pour former des professeurs d'enseignement moderne. Diplômé, en Septembre 1870, il effectue des remplacements d'instituteurs à Villefranche de Rouergue et à Rodez : puis il est nommé, en avril 1872, chargé de cours au Lycée de Toulon.
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LE CLOCHER(...) Ô clocher de Rodez, qu'on voit de trente Lieues !
Toi qui, par le ciseau de nos aïeux sculpté,
Au-dessus du sommet où leur foi t'a planté,
Jaillis à trois cents pieds dans les régions bleues !
Comme le roi des monts, tu vibres dans le vent ;
Et lorsque la tempête en rugissant t'assaille,
On sent une âme en toi qui s'agite et tressaille
Et l'arbre de granit comme l'autre est vivant. (...)
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